Gestion de la formation

Les formateurs indépendants dans l’enfer du Datadock ? (2/2)

Fastidieux, inutile, inquiétant pour les formateurs indépendants, pierre angulaire d’un marché de la formation professionnelle en renouvellement pour ses concepteurs, le contrôle de la qualité et son outil « Opca », le Datadock, suscitent bien des fantasmes et des réactions contradictoires. A l’approche de la date butoir annoncée du 30 juin, les langues se délient. Second volet de notre enquête sur le Datadock dans le vécu des formateurs individuels.

 

Le Datadock : comment le vivent-ils ?

Le Datadock, concrètement, c’est 6 critères, 21 indicateurs, avec 25 « preuves » à apporter pour les justifier. « L’accueil du site est un peu trompeur », estime Isabelle Thurel, formatrice indépendante. « On nous annonce 6 critères, mais il y a en réalité 4 ou 5 indicateurs par critère. C’est beaucoup plus long à faire qu’un bilan économique et financier. Une amie formatrice m’a dit y avoir passé deux bonnes semaines, par intermittence. » De son côté, elle estime y avoir consacré « 5 jours, en me faisant aider par une professionnelle ».

Qu’est-ce qui prend tout ce temps ? Réunir des pièces qui sont évidentes pour un grand organisme de formation, mais pas forcément pour un petit prestataire ; les créer quand c’est nécessaire ; les scanner ; les télécharger sur le site. Une procédure qui peut sembler légère du point de vue de ceux qui l’ont conçue, mais qui apparaît comme extrêmement fastidieuse pour les formateurs individuels, et même pour les petits organismes de formation, dont le temps est souvent compté. « Si vous êtes un organisme qui fait des millions de chiffre d’affaires », commente Jérôme Renaud, de meilleursformateurs.com« et qu’on vous dit de vous enregistrer sur le Datadock, vous mettez une compétence trois jours sur le dossier et c’est réglé ».

Jean-Christophe Anna n’est pas formateur individuel, mais dirige une structure, #rmstouch, dont l’une des activités est la formation au recrutement mobile et social, avec 3 formateurs, dont lui. Son ressenti est similaire. « Nous sommes en train de nous enregistrer sur le Datadock. C’est très administratif, très rigoureux, très ennuyeux… surtout pour les petits organismes de formation. Nous n’avons pas les mêmes moyens que les grosses structures, nous n’avons pas d’équipe dédiée. C’est très procédurier : il faut tout prouver, tout démontrer. »
Chez beaucoup, il y a aussi un sentiment d’injustice, d’incompréhension, voire la certitude d’une intention cachée derrière le Datadock : celle de faire rentrer les formateurs indépendants dans le rang, « de les exclure du marché ou de les forcer à travailler en sous-traitance », selon Jérôme Renaud.

Au passage, pour les petits, attention au piège, alerte Isabelle Thurel : « Il y a plusieurs adresses de site qui sortent quand on tape « Datadock » ; il ne faut pas se tromper ! Un seul est officiel. Sinon on risque de faire le travail pour rien avant de s’apercevoir qu’on n’est pas référencé… » Bien sûr, il s’agit d’adresses d’annonces commerciales : la bonne est bien https://www.data-dock.fr/.

La difficulté de l’exercice est d’autant plus mal vécue que les organismes ont pignon sur rue : « Nous savons bien que la vocation première de la loi est de faire le ménage des formateurs un peu bidon », estime Jean-Christophe Anna. « Mais pour une petite structure qui fait bien son travail, qui a d’excellentes références, qui compte dans ses clients les plus grandes entreprises, ça apparaît comme une perte de temps. C’est très contraignant, et aussi très stressant, parce qu’on ne sait pas comment le dossier sera évalué. On joue le jeu correctement mais on ne sait pas à quelle sauce on va être mangés. »

 

L’angoisse de l’incertitude

Et c’est une crainte qui revient beaucoup : on peut consacrer beaucoup de temps à cette formalité, mais l’Opca n’est pas tenu de répertorier l’organisme de formation pour autant.

Ce n’est pas la seule inconnue. Il y a aussi la question des salariés en portage, comme l’explique François Galinou : « Jusqu’ici, ces formateurs pouvaient se reposer sur le numéro de déclaration d’activité de l’entreprise de portage. Et ça, en principe, c’est terminé : après le 30 juin, ils ne devraient plus pouvoir se faire financer par les Opca. L’entreprise de portage ne manage pas la qualité des prestations : elle ne pourrait pas le faire avec les 5% de frais qu’elle prélève sur le chiffre d’affaires facturé par les formateurs. »

Autre incertitude : qu’arrivera-t-il à ceux qui ne seront pas répertoriés le 30 juin ? Le couperet va-t-il tomber net ? Des formateurs vont-ils se retrouver du jour au lendemain sans revenu ? Une question d’autant plus inquiétante que, selon un chiffre cité par François Galinou, « plus de 60% des organismes de formation n’ont pas été touchés par la communication qu’il y a sur la réforme », et risquent donc de découvrir le problème au dernier moment, voire après l’échéance… Jérôme Renaud se veut plutôt optimiste : « Datadock a beaucoup de retard sur la validation des dossiers. Il est donc très possible qu’ils repoussent le délai. »

Pour Philippe Piccoli, juriste au sein du cabinet Fromont Briens et auteur d’une thèse sur le système de formation professionnelle, « peut-être que cela dépendra des organismes financeurs. En réalité, le sujet n’est pas simple, et on avance dans un univers qu’on ne connaît pas. Il va falloir d’abord faire remonter toutes les problématiques concrètes pour les résoudre, cela peut prendre un certain temps. En principe, les obligations sont en vigueur depuis le 1er janvier… Mais on est dans une année de transition. Le législateur et le pouvoir réglementaire se sont un peu déchargés sur les organismes de formation et les organismes financeurs. J’espère que la DGEFP sera clémente. Elle est en mesure de l’être ».

 

Quelles alternatives, quelles solutions ?

Tous les formateurs individuels ne sont pas non plus logés à la même enseigne : quand on est spécialiste du domaine de la formation professionnelle, comme Isabelle Thurel, il semble que cela soit déjà relativement difficile ; mais comme le dit Jérôme Renaud, « des gens qui font de la formation à l’habilitation électrique ou à l’hygiène alimentaire dans les grandes surfaces n’ont pas forcément les compétences de back office pour remplir le Datadock ».

Il y a toujours la possibilité de se faire accompagner : mais il y a un coût, variable suivant les prestataires. Certains Opca, comme l’Afdas, mettent gratuitement à disposition des documents types, qui peuvent faciliter la procédure. Lorsqu’on a une connaissance minimale des formalités de la formation professionnelle, cela peut s’avérer amplement suffisant. Avec la réserve, toujours, que l’on manque de recul sur la façon dont sont évalués les indicateurs…

Ou alors, on peut demander une labellisation, qui permet de bénéficier d’une procédure accélérée et certaine d’enregistrement au Datadock. Avec, là aussi, un coût. « On peut s’adresser à un syndicat », dit Isabelle Thurel, en parlant en l’occurrence du label pour formateurs indépendants RP-CFI. « Mais ils sont submergés de demandes. Et il faut davantage de papiers encore ».

« Nous voyons arriver beaucoup de demandes », raconte François Galinou, qui dirige l’autre certificateur des indépendants, ICPF&PSI, « mais pas du tout autant qu’on ne devrait, si l’on considère que notre cible élargie compte 15 000 prestataires ». Pour lui, « deux jours suffisent pour obtenir une certification ». La démarche de la certification a pour effet secondaire positif de permettre le référencement au Datadock, mais elle est plus large : elle peut constituer un argument commercial, et en outre, elle ouvre également les portes des autres organismes financeurs (Etat, région, Pôle Emploi, Agefiph).

 

Finalement, est-ce bien utile ?

Pour Jérôme Renaud, « le Datadock n’est pas non plus sorcier ; et la théorie est bonne. Les éléments qui sont demandés doivent normalement pouvoir être fournis par tout organisme de formation en activité. Chaque action de formation doit déjà remplir certains critères de qualité, avoir un suivi de présence, un questionnaire d’évaluation… Mais il est vrai que nous regardons le Datadock avec la connaissance du métier de la formation professionnelle ».

Isabelle Thurel, avec son vécu de formatrice, trouve que les éléments à fournir sont excessivement procéduriers, et parfois problématiques, sans apporter nécessairement grand-chose de pertinent. « On nous demande par exemple la description du périmètre d’activité, le marché pour lequel on travaille, le détail de nos offres… Tout cela est sur mon site. Il faut le remettre en forme, le scanner, l’envoyer… C’est pour nous casser les pieds ! »

« Certains font de la formation depuis 20 ans sans savoir ce qu’est un moyen pédagogique », commente François Galinou. Et ce ne sont pas pour autant de mauvais formateurs. « Le Datadock, c’est un peu comme si Carrefour disait à ses fournisseurs : nous avons créé un nouveau catalogue de référence, avec un nouveau cahier des charges et de nouvelles règles. Chaque Carrefour décidera si celles-ci sont correctement remplies. Et à partir de telle date, ils pourront décider d’exclure les produits non conformes de leur catalogue. » Pour les formateurs indépendants, cela peut apparaître comme un simple coût supplémentaire, sans avantage particulier pour eux.

« La procédure peut aussi avoir un effet positif pour le formateur indépendant, qui peut y trouver l’occasion d’améliorer ses procédures qualité », estime cependant Jérôme Renaud. « Par exemple, il peut se dire, « je ne faisais pas d’évaluation à froid, je vais en faire… » Cela peut être intéressant si cela n’exclut pas des formateurs du jeu. » Même si à ses yeux, le Datadock « ne fera pas vraiment le ménage sur le marché de la formation. Malgré tout, ce qui est à fournir reste basique. L’obligation va « écrémer » les prestataires qui étaient un peu borderline. Mais pour les 95% qui étaient sérieux, cela va représenter une formalité de plus sans les aider particulièrement. Dans l’esprit, c’est une bonne chose. Dans la pratique, l’effet escompté sur la qualité risque d’être léger ».

 

Crédit photo : Shutterstock/Ollyy

 

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Management de la Formation

View Comments

  • Pour un enregistrement sur le datadock faudrait-il tout d'abord que le site reconnaisse les identifiants de l'organisme de formation et que les services datadock concernés répondent aux réclamations à ce sujet. Le 30 juin est là. Avec un planning de début de semaine assez chargé, en ce qui me concerne, l'enregistrement semble très compromis. Le 30 juin 2018 sera-t-elle la prochaine échéance?

    • Merci pour votre commentaire. Les demandes sont effectivement très nombreuses, et l’embouteillage est à craindre ! On peut espérer néanmoins que les Opca et les autorités sauront tenir compte des contraintes et appliquer la réglementation dans des délais réalistes.

  • Très bon article qui reflète les questionnements et les ressentis très divers des indépendants.
    Le SYCFI a mis en place des ateliers collaboratifs, très pratiques et avec de l'info précise : 13 webinaires réservés à ses adhérents et 19 ateliers ouverts à tous, organisés dans ses délégations régionales.
    Les participants ont salué la qualité de l'éclairage apporté par les animateurs du SYCFI sur les indicateurs :-)
    Ne pas rester seul est important : se retrouver à 3 ou 4 pour finaliser sa réponse à Datadock peut être vraiment facilitant... tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

    • Merci pour votre contribution, qui illustre bien l’un des propos de l’article : pour s’inscrire sur le Datadock, les solutions d’accompagnement ne manquent pas !

  • Rassurez vos internautes : la date "buttoir" de fin juin ne l'est que pour les financements par les OPCA en septembre ou octobre. Tant que le dossier n'est pas valide, ils ne nous inscrivent pas dans DATA DOCK, cela ne veut pas dire qu'il ne le feront pas quelques semaines plus tard lorsque le dossier sera complet. Pour nous, indépendants, cela nous semble très arbitraire d'autant que le plus important, la pédagogie, n'est pas évaluée par DATA DOCK.
    La vraie question à nous poser est celle du financement. Nos clients vont-ils continuer à rechercher des formations financées par les fonds publics et les obtiendront-ils ? Si oui, nous devons être inscrits dans DATA DOCK. Dans le cas contraire, nous vendrons nos prestations en direct comme le font tous les autres prestataires, mais du coup, entrer dans un système de concurrence pur et dur ce qui est pour nos petites structures une nouvelle difficulté.

    • Merci pour ce témoignage complémentaire, et pour cette information importante sur les financements. Effectivement l’influence de Datadock est différente selon que les clients de l’organisme de formation ont l’habitude de rechercher des financements ou non !

  • Petite erreur : Il s'agit du RP-CFI et non du RPCSI, Répertoire Professionnel des Consultants Formateurs Indépendants, géré par l'association QUaliPro-CFI, inscrit sur la liste du CNEFOP.

  • Malgré une inscription en bonne et due forme sur le DATADOCK à la date (un peu limite, peut-être) du 20 juin 2017, j'attends toujours une réponse le 29 juillet 2017, avec des devis bloqués chez les OPCA qui ne financent plus que les OF certifiés DATADOCK...quoi de mieux pour faire périr les Formateurs Indépendants ?
    Aucun moyen d'avoir un délai pour une réponse (positive ou négative) ou sur l'état d'avancement de l'étude de mon "dossier"... a priori cela n'a toujours pas été fait puisque je n'ai toujours pas reçu de mail confirmant la prise en charge par un OPCA...
    Qu'on pose un terme à la déposition des dossiers sur le DATADOCK, on peut bien le comprendre... Faudrait-il pour autant qu'un délai soit respecté pour les réponses qui sont cruciales!
    Les seules personnes contactables sont les personnes de la Hotline qui répondent avec gentillesse aux demandes mais qui ne sont en rien censées pouvoir aider sur un fonctionnement dont elles ne sont elles aussi que des rouages...
    Je confirme que c'est bien l'angoisse de l'incertitude!

    • Merci pour votre témoignage, qui illustre bien la complexité de l’ensemble de la procédure qualité en cette période de transition. Nous espérons que votre situation a pu se clarifier depuis !

  • Mon organisme a été rejeté du référencement DATADOCK. Formateur et sexopédagogue indépendant autoentrepreneur, je n'avais pas ni les documents adaptés, ni les références ou décrets officiels pour y répondre. A ce jour, je pense renoncer à la correction de mes critères non validés, car j'y perdrai et mon temps, et « mon latin » ! Je vais ainsi entrer dans le cercle grandissant des créateurs d'entreprise motivés écrabouillés par la lourdeur et la bêtise d'une technocratie française bien connue pour sa méconnaissance notoire des secteurs qu'elle dirige. Tant pis, car dans cet abandon je gagnerai au moins la paix en m'éloignant des diverses taxes et menaces administratives et autres incertitudes qui truffent les déclarations à remplir tout au long de l'année.

    Notez bien que je ne suis pas opposé au contrôle de la formation, et bien au contraire, je l'attendais sans crainte... Mais ce DATA DOCK n'assure en rien ni la motivation, ni la pédagogie, ni l'engagement, ni l'éthique des organismes de formation ; il ne fait que valider l'existence de diplômes, de protocoles, d'assurance etc... qui en rien ne permettront de vérifier et d'assurer la qualité et l'efficacité des formations. En outre, ce même contrôle va permettre aux gros organismes de continuer d'exister aux dépends des travailleurs sociaux formateurs indépendants et engagés ; or, chacun sait pertinemment que la fraude a lieu dans les premiers, et non dans les seconds...

    • Merci pour votre témoignage, qui montre bien que certifier la qualité pour tous n’est pas une tâche simple, surtout lorsqu’on s’adresse à une gamme d’acteurs qui inclut aussi bien des formateurs individuels que des très grandes entreprises habituées à un certain formalisme.

    • Comme vous avez raison! Formatrice depuis 25 ans, mes clients sont fidèles et me réclament. Je bosse depuis tout ce temps à m'adapter , m'enrichir pour en faire profiter mes stagiaires. Mes prestations sont réputées mais je suis recalée au Datadock!!
      Hihi je crois que je ne vais m^me pas corriger mes critères invalidés, je crois m^me que je préfère changer de métier. Et ce n'est pas une histoire d'égo. Par contre je n'ai pas l'énergie à démontrer sur le papier que j'assure. Quelle est cette moulinette qui nous râpe et sape le moral. ?Effectivement les structures s'en sortiront, quitte à créer des ( factices) documents. Super pour eux. Moi je rends mon tablier. Et non je vais bien cocher que "je ne suis pas un robot" pour envoyer ce commentaire.

      • Merci pour votre témoignage, qui n'est effectivement pas isolé... Rappelons cependant que le référencement au Datadock n'est pas indispensable pour exercer le métier de formateur, ni même, théoriquement, pour obtenir des financements. Il est un moyen pour entrer dans le formalisme de la loi et du décret qualité. Il semble que des formateurs individuels aient bien réussi à se faire référencer, peut-être ont-ils eu recours à une aide ?

  • Arg c'est pas 5 % que prend la société de portage (sauf si vous y êtes depuis des années et avez atteint le plafond) c'est entre 12 et 10 %...

  • Bonne réactivité des examinateurs, malgré 2 rejets : une première fois sur 6 indicateurs, la 2ème fois sur 2 indicateurs. Grande joie : voici ma petite structure validée dans Data-dock ! Même si cela reste assez fastidieux, c'est une démarche structurante qui offre la possibilité de se remettre en cause et de répondre à des critères de qualité reconnus par les financeurs et ses pairs.

    • Merci pour ce témoignage positif sur le Datadock, qui montre qu'on peut y arriver et même y trouver profit !

  • Cette procédure est kafkaienne et relève de l'abus de pouvoir. Nous sommes une association avec 4 formateurs de très haut niveau qui dispense puis 12 ans des formations courtes sur des sujets techniques pointus, formations qui attirent des stagiaires en provenance des grandes entreprises comme des petites. Les formations durent de 1 à 3 jours et nous n'avons depuis 10 ans que des appréciations positives ou très positives. Eh bien, nous nous sommes fait rejeter comme des malpropres par un examinateur qui de toute évidence n'a pas pris la peine de lire nos explications, un examinateur qu'on ne connaît pas, sans procédure d'appel... C'est un vrai scandale. parmi les motifs de rejet : nous ne mesurons pas les progrès des stagiaires EN COURS de formation : pour des formations de 1 à 3 jours !
    Tout ceci est fait pour asseoir le monopole de quelques organismes. Il faut que l'administration ouvre une enquête et arrête cette procédure scandaleuse

    • Merci pour votre contribution. La diversité des expériences montre que le processus est encore insuffisamment adapté à la variété des organismes et des situations. En revanche nous ne sommes pas sûr que les Opca aient un intérêt particulier à favoriser des monopoles. Il est plus probable que les conseillers chargés de traiter les dossier soient, peut-être, inégalement bien préparés à la tâche.

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